De copywriter en agence à copywriter freelance

Découvrez l’histoire de Marie B., 36 ans

Nous avons rencontré Marie B. dans le cadre de la création du nom de notre entreprise. Le mot « Bloomencia », c’est elle!

Qui es-tu?

Je suis Marie B., j’ai 36 ans, je travaille à Paris, depuis Rennes.
J’ai fait des études de Langues Etrangères puis une école de Communication à Nantes.

Quel est ton parcours professionnel?

J’ai fait le saut dans le grand bain de la vie active assez tôt, à 21 ans, en intégrant une agence de communication digitale à Paris (Fullsix) au sein de laquelle j’ai appris mon métier de conceptrice-rédactrice / copywriter pendant quatre ans. 

Qu’est ce qui t’a donné envie de changer de voie?

J’y ai appris énormément mais j’ai fini par être lessivée. Lorsqu’on est créatif en agence, on est constamment dans l’urgence et pressurisés, atmosphère hautement compatible avec la créativité (> rires).

J’avais aussi envie de changer de sujets : on travaille toujours sur les mêmes marques, il devient difficile de se renouveler, alors que c’est l’essence même de notre métier. J’avais besoin de gérer mon temps et d’ouvrir mes horizons en fait.

Est-ce qu’un livre, une personne…, t’a particulièrement inspirée dans le cadre de ton changement de vie pro ?

Il n’est pas très connu. C’est mon conjoint, qui se réinvente dès qu’il sent le vent tourner. Il sait prendre des risques. Il ose. C’est lui qui m’a poussée à opérer ce changement (violons).

Quels ont été les principaux freins à ce changement ?

Je suis une flippette. Donc il y en a eu un paquet !

La peur de l’insécurité financière au premier plan.

La peur de ne pas y arriver.

La peur de me rater sur les missions.

La peur de ne pas avoir de sujets aussi intéressants qu’en étant en agence.

Comment te sens-tu aujourd’hui ?

Cela fait neuf ans que je suis indépendante et je ne changerai de statut pour rien au monde.

Je travaille où je veux, je m’organise comme je veux. La liberté est fondamentale pour mon équilibre alors je ne bouge plus.

Avoir plus de temps m’a aussi permis d’expérimenter de nouvelles choses, de mettre en place des Side Projects, comme lancer une marque de jardinage urbain récréatif par exemple, juste pour le fun : lesterreauristes.fr

Quels seraient tes conseils à destination de ceux qui hésitent à faire le grand saut ?

Alors là je pourrais dire des milliards de trucs mais je vais essayer d’aller à l’essentiel.

Je dirais qu’il faut :

S’écouter, pour aller là où l’on se sent aligné avec ses valeurs.
Se faire confiance.

Savoir prendre des risques, dès lors qu’on les a bien mesurés, garder en tête que rien ne se passera si on ne les prend pas.

Se laisser du temps, surtout lorsqu’on se met à son compte : les deux premières années peuvent être un peu en demi-teinte, le temps de créer sa clientèle. Mais quand on a dépassé ça, c’est tout simplement génial. 

Enfin, je dirais que l’entourage joue un rôle essentiel. Si j’avais écouté ceux qui n’y croyaient pas ou qui doutaient de mon projet, je serais retournée au chaud dans un CDI, avec la boule au ventre le matin. Bref, écouter les gens positifs, les discours vertueux, s’appuyer sur ceux qui vous encouragent sincèrement !

Besoin de faire le point ? 

Si vous souhaitez faire le point sur votre situation profesionnelle, discuter de votre projet de reconversion ou prendre des renseignement sur le parcours Bloomenica, vous pouvez réserver un créneau en suivant ce lien

Autres articles